L’Uruguay un grand Démocrate

L’Uruguay champion de la démocratie directe
Un peu d’histoire : la Transition de l’Uruguay vers la démocratie
En 1985, les premières élections générales se déroulent après plus d’une décennie de dictature. Le Parti Colorado, dirigé par Julio María Sanguinetti, remporte la victoire et marque le début d’une nouvelle ère démocratique en Uruguay.
Le retour à la démocratie entraîne d’importants changements dans la société uruguayenne. En effet, la liberté d’expression est rétablie.
De plus des organes de défense des droits de l’homme sont été créés pour enquêter sur les crimes commis pendant la dictature.
Et des politiques de réparation et de mémoire historique sont aussi mises en œuvre.
En 1986, la Commission pour la paix est créée pour enquêter sur les cas de violations des droits de l’homme pendant la dictature.
Et également elle permet d’ accorder des réparations aux victimes et à leurs familles.
En 2005, la demande punitive de l’État expire. C’est la « loi de l’impunité ».
Elle interdit de poursuivre et de condamner les responsables de violations des droits humains commises pendant la dictature. Elle est déclarée inconstitutionnelle en 2011, permettant ainsi la poursuite des crimes commis pendant la dictature.
Ces dernières années, d’importants progrès ont été accomplis dans le domaine de la justice et de la mémoire historique en Uruguay.
En effet plusieurs militaires et anciens responsables de la dictature ont été poursuivis et condamnés pour crimes contre l’humanité.
De plus des espaces de mémoire ont été créés.
Par exemple l’Espace de la mémoire et des droits de l’homme (ancien centre de détention et de torture « 300 Carlos ») pour se souvenir et honorer les victimes.
L’expression « Plus jamais ça » est devenue un symbole de la lutte contre l’impunité et de la défense des droits de l’homme en Argentine puis en Uruguay. Le procureur Julio César Strassera en 1985 a prononcé une déclaration historique au cours du premier procès contre les responsables de la dictature civilo-militaire qui a gouverné le pays entre 1976 et 1983 en disant « Nunca más », pour conclure son argumentation. Ensuite l’expression a été reprise en Uruguay et reste depuis 40 ans le symbole du refus de toute forme de dictature.

Julio Maria Sanguinetti remporte les premières élections après la dictature en Uruguay


Le mouvement des mères et proches des disparus organise cette marche chaque année.
« Pour la vérité et la mémoire nous marcherons en silence chaque 20 mai en hommage aux victimes de la dictature militaire et en rejet des violations des droits humains ». https://partirenuruguay.com/decouvrir-buenos-aires-notre-voisine/ Depuis l’ouverture démocratique, les objectifs sont clairs : la vérité, la justice, la mémoire et « plus jamais ça »


L’Uruguay le pays le plus démocratique d’Amérique Latine et 8è Mondial
En 2022 L’Uruguay a été classé par “The Economist” comme le pays le plus démocratique d’Amérique Latine et est à la 8ème place au classement mondial des démocraties.
L’Uruguay a l’un des niveaux de PIB par habitant les plus élevés d’Amérique du Sud et une classe moyenne en plein développement.
Le pays connaît depuis des années une forte stabilité politique et sociale, soutenue par une démocratie consolidée et une forte sécurité juridique. Ce qui le rend attractif pour les investisseurs.
Il est le pays d’Amérique Latine le plus propice aux Affaires (Classement Coface). En outre, la population vivant en dessous du seuil de pauvreté a considérablement diminué au cours de la dernière décennie. Elle est en effetpassée de 40 % en 2004 à 9,1 % en 2023, en raison de l’ouverture économique. Le taux de chômage est resté stable à 8,6 % en 2023.